Bourse à pasteur
Capsella bursa-pastoris L.

 

LA BOURSE A PASTEUR en quelques mots

Nom commun

Capselle Bourse à Pasteur

Nom(s) botanique(s)

Capsella bursa-pastoris L.

Famille botanique

Brassicaceae       

Partie(s) utilisée(s)

Parties aériennes fleuries et fructifères  

Propriété(s) principale(s)

Diminution de la sensation de jambes lourdes, Diminution des troubles hémorroïdaires ...

 

 

 

 

 

 

 

Dénomination

Noms communs vernaculaires

capselle Bourse à Pasteur, Bourse de Capucin, bourse à berger, bourse de judas              

English

shepheard’s purse, pick purse

Latine internationale

Capsella bursa-pastoris

Un peu d’Histoire


On dit qu'à la ceinture des bergers d'autrefois, pendait une bourse, vaguement triangulaire, qui était toujours plate, « because » les bergers étaient très pauvres, c'est bien connu. C'est à cause de la ressemblance des fruits de la plante à cette fameuse bourse qu'on lui a donné le nom de bourse-à-pasteur, plus rarement bourse à berger, ou encore mollette de berger.

D'ailleurs, il est intéressant d'observer qu'en français comme en anglais, le mot « pasteur » apparaît dans le nom de nombreuses plantes.

 

Comme la majorité des plantes de la famille des crucifères, la bourse-à-pasteur a servi à combattre le scorbut. De plus, elle serait un antiseptique urinaire et aurait la propriété de dissoudre les calculs aux reins.

Mais c'est pour ses propriétés hémostatiques qu'elle est le mieux connue. On l'a employée en Allemagne au cours de la Première Guerre mondiale (1914-1918) pour arrêter les hémorragies consécutives aux blessures. Pour les mêmes raisons, elle a servi à soigner les divers types d'hémorragies utérines qui touchent les jeunes filles à la puberté ou les femmes à la ménopause et soignerait les règles profuses et irrégulières. Tonique astringent, elle est réputée augmenter le tonus du muscle utérin, action qui serait d'ailleurs connue depuis l'Antiquité grecque. Varices, hémorroïdes, hémophilie, hématurie et hémoptysie bénéficieraient également de son activité hémostatique.

 

Description & Habitat


Plante annuelle très commune atteignant 50cm de hauteur, elle croit dans tous les terrains. Très commune en France, elle se trouve dans presque toute l’Europe

Son odeur est nulle, sa saveur rappelle faiblement celle des autres crucifères

 

Principaux composants

 Flavonoïdes, acides phénoliques et organiques aliphatiques, tanins, grandes quantités de sels de calcium et surtout de potassium

Partie(s) utilisée(s)

Parties aériennes fleuries et fructifères  

Indication(s)  Thérapeutique(s)

Retenue(s) communément

traditionnellement utilisé en vue de diminuer les sensations de jambes lourdes ou les troubles hémorroïdaires

Complémentaire(s)

Tonique astringent, elle est réputée augmenter le tonus du muscle utérin, action qui serait d'ailleurs connue depuis l'Antiquité grecque. Varices, hémorroïdes, hémophilie, hématurie et hémoptysie bénéficieraient également de son activité hémostatique.

 

À cause de ses propriétés astringentes, on l'a aussi employée contre la diarrhée. On lui attribue en outre le pouvoir de stimuler la circulation et d'abaisser la pression sanguine. De plus, elle serait utile contre l'épilepsie et certaines affections nerveuses.

 

Quelques travaux et leur(s) conclusion(s)

 

Posologie et Mode d’emploi

On prépare l'infusion en faisant bouillir puis infuser 10 minutes 30 à 60 g de plante par litre d'eau. Prendre trois tasses par jour, entre les repas.

Précautions d’emploi

Précautions

 

Contre-indications

 

Effets indésirables

 

Interaction(s) connue(s)